Les différents modes de pilotages

Le pilotage, comme on peut l’imaginer, peut se faire selon les trois sommets du triangle d’or de la gestion de projet : qualité – coûts – délais.

Mais cela est insuffisant. Il manque la notion de risques et opportunités. De plus, les sommets peuvent être décomposés, ou disons plutôt, être pilotés selon plusieurs axes.

Vous devez alors piloter votre projet en vous posant régulièrement la question de quels modes de pilotage sont les plus pertinents, car, vous vous en doutez, il faut piloter son projet selon plusieurs axes pour être efficace.

Ces axes sont :

Ce qui transparait des éléments suivants, c’est que le pilotage par le reste-à-faire ainsi que le pilotage par la valeur acquise permettent de maîtriser à la fois les coûts, les délais et la qualité. Mais ils ne doivent pas faire oublier un pilotage par les risques et opportunités, qui est un incontournable des projets qui réussissent.

Pourquoi alors évoquer le pilotage par le travail restant, par les exigences ou par les jalons dans ce livre ?

Parce que ces axes, ou angles de vue, ou encore façons d’appréhender, pourrions-nous dire, le projet permettent d’avoir une vision différente, en plus d’être utiles aux autres pilotages. Ainsi, le pilotage par le travail restant est un passage obligé pour le reste-à-faire et la valeur acquise, de même que le pilotage par le planning.

J’ai piloté des projets de 150 000 Euros à 1 milliard d’Euros. Quelle que soit la taille de votre projet, je vous conseille de mixer les modes de pilotage, de même qu’au volant de votre voiture vous allez croiser les informations transmises par votre vue à travers le pare-brise ou dans les rétroviseurs, votre vision du tableau de bord, la météo, vos impératifs d’arrivée à destination…

Quoi qu’il en soit, je vous conseille d’utiliser à minima :

Pourquoi pas uniquement les risques et opportunités et le reste-à-faire ? Pourquoi inclure également les jalons et le travail restant alors que nous avons dit que ces deux visions étaient déjà incluses dans le pilotage par le reste-à-faire ?

Parce que, d’expérience, le pilotage par le reste-à-faire n’est pas forcément mis en place de la façon la plus exhaustive, qui devrait reprendre à la fois la complétion des tâches, les tâches à venir, leurs dates et leurs coûts. Le pilotage par le reste-à-faire n’est alors qu’une consolidation des pilotages par les délais et par le travail restant, mais inscrire aussi ces deux modes de fonctionnement vous permet de baliser les choses.

Quant au pilotage par les exigences, pourquoi également l’inclure, ne pourrait-il pas être traité comme le risques de ne pas répondre aux attentes du client ?

Là encore, la réponse tient de la mise en place d’un fonctionnement exhaustif : regarder les exigences une par une est plus efficace et complet que de se contenter d’un risque de ne pas être conforme aux exigences.


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