Le projet de création d’entreprise

Je lisais récemment un énième article sur la peur de l’échec quand on est entrepreneur, ou bien le plan B si jamais notre idée de fonctionne pas… évidemment, je me suis posé la question dans la création de mon entreprise.

Après avoir passé 12 ans à gérer des projets pour les autres (en fait, mes employeurs, sans qui je n’aurais jamais eu cette chance !), je me suis lancé dans la création d’entreprise. Et il est bien question de « projet de création », et non d’une activité, du moins au début. Et dans « projet de création », il y a …. tadam

PROJET !

Yes, je suis « chez moi », à l’aise, je peux commencer. Et oui, j’ai piloté la création de mon activité comme un projet. D’abord, le cadrage, avec la cible: où je veux être dans 3 ans ? Ou plutôt: comment je veux que soit mon activité dans 3 ans ? 5 ans ? 10 ans ?

Le cadrage

Ca, c’est fait… euh, en fait, pas si simple que ça, alors j’ai intégré la définition de la cible dans le projet…

Puis, les basiques du projet: pour aller vers cette cible, quel chemin emprunter ?

L’organigramme des tâches à la rescousse !

Et oui, un bon vieil organigramme des tâches pour savoir comment y aller. En vrac, on y trouve: se rémunérer, trouver des activités, le statut juridique, la tarification, le choix du modèle (bah non, il n’est pas venu tout de suite le fameux business modèle !), l’étude de marché, la croissance, les locaux, la comptabilité, le matériel, la protection de la famille, les partenaires (au fait, j’en veux ou pas; j’en ai besoin ou pas), le nom, le site internet,…

Pour ceux qui me diraient « oui, mais comme on crée, on ne sait pas toujours tout sur tout, notamment le modèle va dépendre de l’étude de marché, pour laquelle il faut définir un mode opératoire, etc, etc, etc,…. ». Ce à quoi je réponds, en anglais dans le texte: « et la méthode du rolling-wave planning » ?

« rolling-wave planning », késako ?

Simplement un mot technique pour dire qu’on va détailler (c’est bien écrit « détailler » et pas « construire », nuance) l’organigramme des tâches au fur-et-à-mesure que le projet (de création) avance. En effet, quel que soit le modèle, il faudra le choisir !

Puis, vient l’heure de la planification: quand va-t-on faire quoi ?

Planifier

Pendant ce temps là, je lisais des articles, dont plusieurs parlant de la peur de l’échec: alors, il faut prévoir un plan B ou pas ? Certains disent « oui », d’autres « non ». Je réponds simplement: qui dit « projet » dit « risques » (et aussi « opportunités ») et qui dit « risques et opportunités » dit aussi « analyse de risques ».

L’analyse de risques

Encore un outil de gestion de projet au secours du créateur. Et là, pas de pitié, on passe tous les risques en revue, on les notes les uns par rapport aux autres, et on les traite. Quid du risque d’échec ? Ding ! Cet intitulé de risque n’est pas assez précis et doit être détaillé… que signifie échec ? Et d’autres questions à se poser…

On avance ainsi pas-à-pas, petit-à-petit, à « son » rythme.

Et vous, comment avez-vous approché votre projet de création d’entreprise ?


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