Le registre des risques – outil

Le registre des risques est l’outil par excellence de la maîtrise des risques et opportunités. Voyons à quoi il ressemble. Avec en prime, une astuce à la fin de cette vidéo.

Cette matrice s’utilise bien sûr durant tout le cycle de maîtrise des risques.

Néanmoins, le registre reprend les différentes étapes. C’est ce que nous allons voir tout de suite.

Le registre est, simplement, un tableau, avec des lignes et des colonnes. En lignes, nous retrouvons les risques et les opportunités. Les colonnes sont divisées en 4 catégories:

  • la description
  • l’analyse
  • le plan de traitement
  • la mise à jour de l’analyse après plan de traitement

Voyons plus en détails ces différentes catégories, en commençant pas la description du risque ou de l’opportunité.

La description comporte plusieurs éléments. Tout d’abord, une référence, qui permet de numéroter les risques et de ne pas se tromper quand on évoque l’un ou l’autre.

Ensuite, l’évènement en lui même, suivi de descriptions des causes et conséquences.

Je vous invite à faire ce travail de réflexion, non pas en puriste, mais pragmatiquement. Un des écueils souvent observé est une description trop vague ; le fait de détailler cause et conséquence oblige à être plus précis sur la description du risque. Or, plus on est précis, plus c’est facile de trouver des plans de traitement.

La description des conséquences va également nous donner des informations pertinentes pour l’analyse.

Enfin, il nous faut un propriétaire à chaque risque ou opportunité: la personne en charge de le mesurer et de vérifier la mise en place et l’utilité des plans de traitement.

Passons maintenant à la seconde catégorie: l’analyse.

L’analyse permet de positionner les risques les uns par rapport aux autres, en termes d’impact, de probabilité d’occurrence, et donc de criticité. Vous pouvez également ajouter une estimation de l’impact en coûts et de l’impact sur le planning.

Ces estimations se font sur la base des hypothèses présentées dans la colonne précédente décrivant les conséquences.

Troisième catégorie, le traitement. Nous retrouvons ici toutes les caractéristiques d’un plan d’actions: des actions, des acteurs, des dates, un état et des commentaires.

Enfin, la dernière catégorie concerne la nouvelle analyse du risque ou de l’opportunité. On reprend les même colonnes qu’en première analyse, et on met à jour les différentes données en fonction de l’impact supposé des actions.

Tout cela n’a rien d’extraordinaire, mais n’est pas toujours facile à mettre en oeuvre, notamment concernant la probabilité d’occurrence.

Laissez-moi partager avec vous une astuce qui fonctionne très bien.

Cette astuce consiste à remplacer la probabilité d’occurrence par une mesure double de l’impact, à savoir:

  • un impact maximal
  • un impact probable

Ces deux valeurs sont estimées à la fois pour les coûts et les délais.

L’avantage est que cela vous exonère de l’estimation de la probabilité d’occurrence, chose pas toujours facile à mettre en oeuvre.

Je vous conseille dans ce cas de ne pas faire de nouvelle analyse du risque ou de l’opportunité, l’impact du plan de traitement étant déjà pris en compte dans la valeur « probable ».

Cette astuce est très efficace.

Pour résumer, le registre des risques est un tableau avec des lignes listant les risques et opportunités, et des colonnes en présentant la description, l’analyse et le plan de traitement.

Ce registre doit être utilisé tout au long du projet et mis à jour régulièrement.

Voilà, vous savez maintenant à quoi ressemble un registre des risques et comment l’utiliser. Je vous ai même livré une astuce facile à mettre en oeuvre et très efficace.