Conduire le changement
Conduire le changement, piloter la transformation, tout le monde en rêve, peut le font bien.
Oui, il y a changement.
Tout projet est un changement.
D’abord parce qu’il fait passer d’un état A à un état B.
Avant, il y a une pelouse, ensuite il y a une usine.
Avant, il y a des tâches réalisées à la main, ensuite il y a un outil automatique.
Avant, les équipes sont dans un pays, ensuite elles sont dans un autre pays.
Avant, il y a 2 entreprises, ensuite il n’y en a plus qu’une.
Vous le voyez, les projets sont le changement.
Et c’est un changement pour l’équipe projet aussi: avant, elle ne travaille pas sur le projet, après le projet non plus.
Il faut donc piloter ce changement, dans tout projet.
Et pour cela, on se tourne vers John Kotter, le gourou international de la conduite du changement. Je vous conseille la lecture de son ouvrage « Alerte sur la banquise » qui présente de manière très imagée et facile à appréhender les différentes étapes de la conduite du changement.
Je vous mets le lien dans la description de la vidéo.
Le process de Kotter est donc en 8 étapes.
En partant du haut et en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre:
- Il faut créer un sentiment d’urgence, sinon personne ne veut changer; c’est souvent l’étape la plus difficile
- Ensuite construire une coalition, c’est-à-dire une équipe réduite de personnes persuadées du bien fondé du changement.
- Ensemble, ils vont pouvoir créer une vision stratégique du changement: où veut-on aller, et comment y aller
- A partir de là, il faut enrôler un maximum de volontaires, c’est-à-dire transmettre le sentiment d’urgence et la vision stratégique
- Puis permettre à tous de se mettre en mouvement, permettre l’action en enlevant les barrières. Parmi les actions, il en faut des très court-terme, très visibles, pour commencer à communiquer sur le changement qui s’opère. C’est ce qu’on appelle en anglais les « quick-win »
- Il faut alors accélérer le changement, avancer pour ne pas reculer, et avancer vite pour instaurer le changement, et qu’il soit durable.
Bien sûr, tout cela est plus facile à dire qu’à faire, et c’est bien ce qui rend la conduite du changement si intéressante.