Le rendement financier – critère de sélection (priorisation) de projet
Un projet est une décision d’investir du temps, des ressources matérielles et humaines, et de l’argent, dans le but d’en tirer des bénéfices, qu’ils soient financiers ou non. Regardons les trois méthodes classiques d’analyse du rendement financier des projets:
- le payback
- la VAN
- le TRI
Pour décider de lancer un projet ou non, ou du scénario privilégier, il existe plusieurs méthodes financières. Regardons le rendement financier d’un projet.
Bonjour, je suis Jean-Charles Savornin. Bienvenue dans cette nouvelle vidéo de la gestion de projet facile . fr – le blog qui vous aide à réussir tous vos projets
Un projet est une décision d’investir du temps, des ressources matérielles et humaines, et de l’argent, dans le but d’en tirer des bénéfices, qu’ils soient financiers ou non.
Nous allons passer en revue les trois méthodes classiques d’analyse du rendement financier des projets, en mettant sciemment de côté les avantages non-financiers.
Les 3 méthodes classiques sont donc:
– la période de payback
– la valeur actuelle nette, appelée par son acronyme VAN
– le calcul du taux de rentabilité interne, appelé TRI ou IRR en anglais, pour Internal Rate of Return
Commençons par le principe général
Les flux financiers d’un projet peuvent être vus comme des entrées ou des sorties d’argent, au fil des années du projets.
Sur l’exemple présenté, le projet nécessite un investissement, donc un flux financier négatif, en rouge, au démarrage en année 0, puis apporte des flux positifs au fil des 5 années suivantes.
Commençons par le payback
La période de payback est le temps qu’il faut pour « se refaire », c’est-à-dire rembourser l’investissement initial. C’est le moment où on a récupéré notre mise initiale.
Pour cela, on trace la courbe des flux cumulés du projet, et on regarde quand la courbe passe par 0: c’est là que le projet a généré assez de cash pour compensé l’investissement initial.
En décision de projet, nous rechercherons à avoir la période de payback la plus courte possible.
Cette méthode est simple, mais considère que l’argent a la même valeur sur toutes les années, ce qui n’est pas le cas: un euro d’aujourd’hui n’a pas la même valeur qu’un euro dans 5 ans.
C’est là que l’actualisation intervient.
L’actualisation consiste à ramener tous les flux à une date identique: aujourd’hui, donc année 0.
Tous les flux sont donc actualisés, au taux d’actualisation noté ici « a ».
Ensuite, tous les flux sont additionnés, ce qui donne la valeur actuelle nette, ou VAN.
Vous noterez au passage que le flux de l’année 0, V0, est négatif.
Rassurez-vous, Excel calcule très bien une VAN !
Quant au taux, il vous est fourni par votre direction financière.
Dans cette méthode, si la VAN est négative, cela signifie que le projet n’est pas rentable. Si elle est positive, il l’est. Mais cela ne préjuge pas de sa rentabilité, raison pour laquelle nous allons calculer le taux de rentabilité interne.
Le taux de rentabilité interne, ou TRI, est le taux qui annule la VAN.
Ainsi, on va remplacer le taux d’actualisation a par un taux, t, que l’on va chercher.
Le taux t recherché est celui qui annule la VAN.
Rassurez-vous, Excel a une fonction de calcul de TRI.
Ensuite, on va rechercher à avoir le TRI le plus élevé possible, et surtout qu’il soit supérieur au taux d’actualisation a.
Si le TRI est supérieur à a, alors le projet rapporte plus d’argent que ce que l’entreprise peut espérer créer en moyenne. Sinon, c’est l’inverse.
Bien sûr, ces méthodes ont des limites.
La première limite, est qu’il s’agit d’indications purement financières, qui ne prennent pas en compte la disponibilité des ressources, l’impact environnemental, sur l’image ou encore sur la marque employeur, sans compter d’autres critères non financiers.
Ensuite, ces calculs se font sur la base d’estimations, qui sont forcément fausses.
Enfin, s’agissant de calcul, les décideurs peuvent être influencés par un biais de confirmation scientifique: puisque c’est un calcul, c’est forcément bon.
Hors, n’oublions ce que disent les américains: bullshit in, bullshit out. Si les données d’entrées ne sont pas bonnes, le résultat ne peut l’être.
Nous avons donc vu les trois méthodes classiques d’analyse de rendement financier des projets: le payback, la VAN et le TRI.
A bientôt pour de nouvelles vidéos sur
la gestion de projet facile.fr – le blog qui vous aide à réussir tous vos projets
Encore bravo pour ce résumé. Je voudrai rajouter une dimension que nous ne prenons pas suffisamment en compte, celle du suivi des engagements pris lors du lancement du projet et de leur mesure. Les enseignements que l’on en tire permettent d’enrichir la base de données pour les projets suivants (s’il y en a).
bien à vous,
Bonjour,
C’est exact, vous avez tout à fait raison. Le suivi des engagements est important pour l’entreprise, moins pour les individus sauf se les résultats sont positifs.