Le triangle infernal

En parallèle du triangle d’or vit un autre triangle: le triangle infernal.

Le contributeur pris en étau

Triangle infernalCe triangle infernal symbolise la relation existante entre le chef de projet, un contributeur, et le responsable hiérarchique de ce contributeur (son N+1).

Car le Chef de projet va demander au contributeur de participer à son projet, et le N+1 peut avoir d’autres priorités. Le contributeur se retrouve donc pris entre d’un côté le projet, le désire de bien faire son travail, et de l’autre le besoin d’obéir à son responsable direct. Je vous laisse imaginer quand le contributeur participe à plusieurs projets avec différents chefs de projet !

Le chef de projet comme facilitateur

Evidemment, le contributeur va écouter son manager (pour mémoire, le contrat de travail établit un lien de subordination et le salarié doit faire ce que son entreprise, à travers son responsable hiérarchique, doit faire). Plus prosaïquement, le contributeur va écouter la personne qui lui donne son augmentation de fin d’année.

Le chef de projet doit donc être un facilitateur pour simplifier la vie du contributeur et ne pas le mettre en porte-à-faux par rapport à son manager. Le chef de projet doit donc créer une relation, un lien, avec les N+1 de ses contributeurs.

Fastidieux ?

Fastidieux, me direz-vous. Peut-être, mais cela fait partie du job. Et puis il y aura des relations plus faciles que d’autres, donc moins chronophages.

Le petit plus, c’est quand le chef de projet propose aux N+1 de faire un retour sur les contributeurs avant les entretiens annuels.


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